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proseenmusique

12 octobre 2008

Sur du Bach

Des fontes en hiver contre la glace gelée de janvier, les fleurs suspendues dans l’innocence des arbres, l’eau morte qui s’éclairerait dans l’ombre, la tristesse sans papilles et les papilles sans pupilles, les veines immobiles couchant dans le temps et la mémoire, la frivolité émue d’une diaprure, le décolleté rond d’un pétale de fleur,

la Cybèle

norvégienne habillée en normande, le gosier pondu dans la narine ou jouent des microbes, les manches du balai qui dépoussière les palais, la douceur vêtue de fins duvets de tissus, quelque chose qui caresse,

la Stéphanie

galleuse perdue dans les champs, les coquelicots de Monet perdus dans l’espace, une berceuse pour les bébés à condition que ces derniers ne bidouillent pas tous leurs trucs, l’alcôve bondissante auprès du chambranle garnirai cette chambre sans fin, les escaliers en colimaçon se sépareraient et feraient des pas à la dérobée,

la Volga

et les monts de l’Oural iraient, la prise de possession de la chair, la recherche de l’avenue sainte, le ripe, la ripette, les rifettes, les frites, les praires, la marche au bord de la vie qui bave de joie comme une chienne, le long du parcours où il fait bon se balader avec toi, même si on ne sait pas trop qui est toi, la prise de possession de la vertu, la lumière diffuse sur le rocher, le lait opaque sur la chatte glaciale, chatte couverte de neige et d’ongles longs : acérés comme des pics d’Andes, le calme dans tout ceci comme un adieu qui connaîtra un retour, le speed, la volonté speed, le comportement speed, le barrissement d’éléphant ou le hennissement de l’étalon, la morsure du dragon, la vitesse inventive qui a voulu se lever de bonne heure et se coucher pas trop tard, la fin en spirale très fière d’elle, et le jeu qui la suit, en sautant, en aimant, en picotant, en affabulant, en maugréant, en maraudant, en dansant, le rivage aussi petit qu’un ruisseau et qu’on regarde de près dessinerait un Atlantique ou un Pacifique, on en est qu’au 9 et il en reste 1000 ce qui permet toutes sorte de projections assez subliminales, l’eau a plus d’un ressort à son arc, l’arbalète a plus d’une arme à ses extrémités, la catapulte plus d’une boule dans sa louche, une bête monte sur mon bras : elle m’en veut que celui-ci soit si long à parcourir, je suis intimidé, je rougis, pivoine, cyan, cramoisi, un tabouret pour me poser, ou un fauteuil carrément, ou un lit sous un lampadaire la nuit en pleine rue, un carrefour de joies, un désir de tout, une infinie berceuse et un coffre magique

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